Appelée Bergensbanen ou ligne de Bergen, la ligne de chemin de fer reliant Oslo et Bergen serpente sur quelque 500 kilomètres à travers des paysages à couper le souffle. Mais elle n'est pas simplement l'une des lignes offrant les plus beaux paysages en Europe, elle est également vitale d'un point de vue économique, dans la mesure où elle relie les deux plus grandes villes de Norvège. Il est essentiel que les trains puissent la parcourir rapidement, facilement et en toute sécurité.
Le dernier tronçon de la voie, entre Arna et Bergen, emprunte un tunnel de 7,8 kilomètres qui passe sous le mont Ulriken. Construit en 1964, ce tunnel à une voie présentant le plus fort trafic d'Europe du Nord constitue un important goulot d'étranglement depuis des années. « La capacité du tunnel existant n'est pas suffisante pour faire passer suffisamment de trains » et répondre aux besoins de transport de marchandises et de passagers, explique Thomas Angeltveit. En 2010, Norconsult a commencé à travailler avec l'agence nationale des chemins de fer norvégiens, Bane NOR, sur un projet visant à doubler la capacité de trafic en construisant un second tunnel parallèle au premier.
Avec une fin prévue pour 2022, le projet présente des difficultés importantes pour les équipes de construction, qui doivent percer un nouveau tunnel à travers le mont Ulriken tout en améliorant le tunnel existant et les gares associées, le tout sans perturber le trafic actuel.